Indépendants, TNS, dirigeants,
comment préparer votre retraite ?

28 oct. 2020 Xavier Bourhis Auteur Xavier Bourhis

Vos différentes options

Première étape, identifions déjà ensemble et très simplement les 4 piliers de la retraite :

1. Le régime obligatoire

Il s’agit tout simplement, soit pour les TNS du fruit de vos paiements de cotisations sociales retraite à la Sécurité Sociale des Indépendants (ex RSI) soit, pour les dirigeants assimilés salariés, du bénéfice de leur retraite après avoir été affiliés aux régimes de la Sécurité sociale, de l'Agirc et de l'Arrco.

Classique, obligatoire

2. L’épargne constituée

Parlons assurance vie, notamment ! C’est l’un des modes les plus sécurisés pour se constituer une épargne et la faire fructifier tout au long de sa vie, soit en en bâtissant petit à petit son épargne via des versement réguliers (mensuels par exemple), soit en plaçant de façon ponctuelle un plus gros capital. La bonne nouvelle, c’est que ces fonds investis ne sont pas bloqués et sont tout à fait utilisables en cas de besoins ou imprévus et que vous n’êtes pas imposés sur les intérêts réalisés.

3. L’immobilier et la gestion de patrimoine

Bien évidemment, aujourd’hui, nous naviguons à vue sur les indemnisations de retraite du régime obligatoire. Tous autant que nous sommes.

Il est donc certainement opportun de réfléchir à des moyens palliatifs tels que la location immobilière dont le loyer constitue un revenu mensuel complémentaire. Qui plus est, ce placement est peu soumis à des fluctuations démentielles.

MAIS (parce qu’il y a encore un MAIS !) cette réflexion doit nécessairement intégrer la gestion du risque principal : le non-paiement de loyers. Et, pour mémoire, ce revenu est également fiscalisé.

4. Les contrats volontaires facultatifs

En tant qu’indépendant, TNS, vous pouvez également bénéficier de solutions d’épargne comme le plan d’épargne retraite (PER) ou le contrat Madelin qui vous permettent de capitaliser pour votre retraite future. Dans les deux cas, ils vous confèrent plusieurs avantages fiscaux : une déductibilité des cotisations versées du revenu ou du bénéfice imposable, et donc, in fine une économie d’impôt.

A noter : la loi Pacte, adoptée le 11 avril dernier, offre maintenant aux épargnants la possibilité de récupérer la totalité de leur capital une fois la phase d’épargne terminée dans le cadre du contrat Madelin !

Pour les dirigeants assimilés salariés (exemple : président d’une SAS), l’autre possibilité est ce que nous appelons, nous les professionnels de l’assurance, les contrats « Article 83 »… Si jamais ce terme nous échappe, vous comprendrez maintenant de quoi nous parlons !
 
Fonctionnement : chaque mois, des cotisations sont versées systématiquement par l’entreprise dans ces contrats. L’avantage, c’est que ces versements bénéficient d’un traitement social et fiscal favorable pour l’entreprise autant que pour le salarié ou dirigeant qui les perçoit : ces versements ne constituent pas un complément de salaire imposable, ils sont donc non imposables (dans un certain plafond).

 

Votre stratégie : privilégiez l’équilibre !

Bien évidemment, toute stratégie qui se respecte - surtout en matière de retraite ! - joue sur un équilibre cohérent et non pas une approche monolithique.

Pour défoncer une porte ouverte et faire un parallèle très terre à terre, disons qu’un tabouret qui repose sur quatre pieds sera fondamentalement plus stable et sécurisant que sur deux ou trois. Il semble donc plus raisonnable d’équilibrer votre réflexion sur ces 4 piliers pour maintenir un bien meilleur rendu au final et de diversifier vos sources de revenus et placements… en évitant donc de mettre tous vos œufs dans le même panier.

Et, pour terminer, vous avez bien compris qu’une retraite complémentaire doit absolument être pensée individuellement, en fonction de critères personnels. Dans ce cadre, nous pouvons tout à fait vous épauler dans cette réflexion pas si simple, MAIS (et ce sera le dernier…) pas si complexe.

Xavier Bourhis

Assureur Breton Responsable
#jassureenbretagne

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